La lumière du noir : Matinée des autres (2000) + Soulages : Le bon plaisir (1992)

30/01/2018


Mille noirs. Vous trouverez ci-dessous les comptes rendus de deux émissions qui se répondent : l'une est consacrée à la couleur noire d'un point de vue artistique, métaphysique, astrologique et ethnologique (La matinée des autres). Elle est émaillée de quelques considérations historiques de Michel Pastoureau puisées dans l'émission Les lundis de l'histoire. L'autre est une plongée dans la vie de Pierre Soulages. En 1992, le peintre a 73 ans et se déplace d'un atelier à l'autre, de Sète à Paris en passant par Conques. L'émission est résumée à la manière des synthèses détaillées de l'I.N.A. (Le bon plaisir).

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Matinée des autres : La lumière du noir, par Pascale Lismonde, avec Sonia Rykiel, Bernar Venet, Claire Illouz, Bruno Pinchard, Marc Lachieze-Rey et un extrait des premières minutes du Bon plaisir de Pierre Soulages (première diffusion : 04 janvier 2000).

Pascale Lismonde : Noir d’encre, de suie, de fumée, de charbon calciné, cet atramentum dont parlait Pline l’Ancien, pigment fort apprécié par les peintres depuis l’antiquité, mais aussi par les calligraphes qui fondent un art fort prisé en Chine et au Japon. Œuvre noire des alchimistes, étape préparatoire de l’élaboration du grand œuvre, mélancholia (humeur noire) signe distinctif des génies créateurs à la Renaissance (…), chambre noire des expériences optiques (…). Noir des vêtements qui disent en occident la dignité, la distinction, mais aussi la perte, le deuil et la révolte. Le noir distingue, isole. Le noir n’est plus une couleur, il les détruit toutes. (…) (1'44'')

Aux acceptions formulées par Pascale Lismonde, l’artiste Claire Illouz ajoute que la couleur noire qui permet souvent de commencer une œuvre (encre de chine ou fusain) est le résultat d’une combustion, donc de la mort de quelque chose, [soit] quelque chose qui a brûlé et à partir de laquelle on arrive à faire naître une pensée. Revenu à un état premier dans une forme nouvelle (liquide, bâtonnet, pierre), le noir accompagne également le geste inaugural de l’artiste, celui qui fouille le blanc du support, feuille ou toile. Il est à la fois essentiel et limitation (Pascale Lismonde). Couleur née de la trace laissée par le feu (combustion), le noir peut également résulter de l’action d’un temps que la vie a peu à peu abandonné : celui de la moisissure ou de la putréfaction telle que la distingue Fulcanelli dans Le mystère des cathédrales (1926) : 

Batsdorff,  auteur présumé d’un ouvrage classique, que d’autres attribuent à Gaston de Claves, enseigne que la putréfaction se déclare quand la noirceur apparaît, et que c’est là le signe d’un travail régulier et conforme à la nature. Il ajoute : « Les Philosophes lui ont donné divers noms et l’ont appelée Occident, Ténèbres, Eclypse, Lèpre, Teste de Corbeau, Mort, Mortification du Mercure… Il appert donc que par cette putréfaction on fait la séparation du pur et de l’impur. Or, les signes d’une bonne et vraye putréfaction sont une noirceur très noire ou très profonde, une odeur puante, mauvaise et infecte, dite des Philosophes toxicum et venenum, laquelle odeur n’est pas sensible à l’odorat, mais seulement à l’entendement.  » (page 32)

Bruno Pinchard, philosophe, commente le texte en expliquant que Fulcanelli veut mettre en mouvement. [Il] pense que ça bouge encore dans la mort. (24’35’’) Le noir produit par les éléments est indubitablement le fruit d’un processus. Bernar Venet*, peintre sculpteur, ne dit pas autre chose : Ad Reinhardt que j’ai connu (…) peignait des croix avec de la peinture, il faisait ça avec application avec des brosses spéciales tandis que moi, je peignais avec du goudron que je versais brutalement sur la toile. Avec une sorte de raclette, je recouvrais la totalité, et puis ensuite, je levais mon tableau verticalement pour que le goudron coule, ce qui était très important. En fait, j’étais peintre, mais je ne montrais pas de la peinture, je montrais de la matière qui vivait sa propre vie. (32’53’’) Venet tient à reconnaître la brillance de sa peinture tout autant que sa profondeur : pour ce qui me concerne, c’est surtout le sobre et le sombre qui m’intéressent. Justement, c’est ce refus de la couleur, de la séduction facile. À Pascale Lismonde qui observe une contradiction dans les termes, l’artiste répond par le cheminement du noir, capable d’états transitoires.

Bernar Venet, Goudrons, 1963, Exposition : Nouveau musée / Institut d'art contemporain de Villeurbanne, 1997.
Dans son livre Les sept trésors du lettré, Claire Illouz fait part des degrés de saturation du noir qui recèlent autant de dénominations particulières pour le définir. Hokusaï : Pour donc connaître la véritable encre de chine, il nous faut que frotter le bout du pin avec un peu d’eau et laisser sécher le pin. Et lorsqu’il sera sec, si l’endroit qu’on a frotté est trouble et granuleux, c’est une marque infaillible qu’elle [l'encre] ne vaut rien. Si au contraire il [le pin] est uni clair et luisant, c’est une preuve certaine qu’elle est bonne, et par conséquent véritablement de la Chine. (…) D’autre part, l’addition de couleurs très diluées à l’encre (…) permet d’en varier encore la totalité. On multiplie ainsi encore les gammes de gris ou de noir. Il y a le noir antique [mélangé au rouge] et le noir frais [au bleu]. Le noir brillant [à de la colle] et le noir mat [au blanc]. Le noir à la lumière [reflété de gris] et le noir dans l’ombre.

Au registre de la correspondance des mots avec les tons d’une couleur, Michel Pastoureau nous apprend dans son entretien bâclé avec Michelle Perrot (Les lundis de l'histoire, 3 novembre 2008) que le vocabulaire relatif au noir reflète une perte de sensibilité au fil des siècles. En latin classique par exemple, il y a deux termes courants pour dire noir : « ater » qui est le noir mat et inquiétant et « niger » qui est le noir brillant et favorable. Même chose dans les langues germaniques qui connaissent « blach » qui est le noir brillant et « swarz » qui a donné le schwartz, qui est le noir mat. (…) Notre sensibilité à la gamme des noirs est certainement plus pauvre que celle de nos ancêtres (…) qui faisaient du noir non seulement une couleur à part entière, mais un pôle fort de tous les systèmes de la couleur, et ce pour une longue durée. Des origines jusqu’à la fin du Moyen-Age, le noir est une couleur comme les autres. Puis, il y a cette période qui va de l’apparition de l’imprimerie jusqu’au début du XXe siècle où le noir sort de l’ordre des couleurs, puis devient une non-couleur. Et puis, une période plus courte, le XXe siècle où le noir peu à peu redevient couleur à part entière.  (6’47’’)

Inscrite dans la matière ou prêtée par commodité de langage, la couleur noire est aussi le vecteur de significations qui peuvent dépasser ses qualités premières. René Guénon dans sa réflexion intitulée « Les têtes noires » (1948) publiée dans Les symboles de la science sacrée (1962) (accessible en ligne) cherche à savoir pourquoi tant de peuples divers [ont] adopté, pour eux-mêmes ou pour leur pays, une désignation qui aurait eu un sens péjoratif, que ce soit les « visages brûlés » (Aithi-ôps) pour les Éthiopiens, le « peuple noir » (li-min) pour les Chinois, ou la « terre noire » [Kêmi] pour les Égyptiens.

Il poursuit : Ce n’est donc pas à ce sens inférieur de la couleur noire qu’il convient de se référer ici, mais bien plutôt à son sens supérieur (...). On sait que, dans son sens supérieur, la couleur noire symbolise essentiellement l’état principiel de non-manifestation, et que c’est ainsi qu’il faut comprendre notamment le nom de Krishna, par opposition à celui d’Arjuna qui signifie « blanc », l’un et l’autre représentant respectivement le non-manifesté et le manifesté, l’immortel et le mortel, le « Soi » et le « moi », Paramâtmâ et jîvâtmâ. Seulement, on peut se demander comment un symbole du non-manifesté est applicable à un peuple ou à un pays ; nous devons reconnaître que le rapport n’apparaît pas clairement à première vue, mais pourtant il existe bien réellement dans les cas dont il s’agit. (...) Pour comprendre ce qu’il en est, il faut se souvenir que les peuples dont nous venons de parler sont de ceux qui se considéraient comme occupant une situation « centrale » ; on connaît notamment, à cet égard, la désignation de la Chine comme le « Royaume du Milieu » (Tchoung-kouo), ainsi que le fait que l’Égypte était assimilée par ses habitants au « Cœur du Monde ». Cette situation « centrale » est d’ailleurs parfaitement justifiée au point de vue symbolique, car chacune des contrées auxquelles elle était attribuée était effectivement le siège du centre spirituel d’une tradition, émanation et image du centre spirituel suprême, et le représentant pour ceux qui appartenaient à la tradition envisagée, de sorte qu’elle était bien véritablement pour eux le « Centre du Monde ». Or, le centre est, en raison de son caractère principiel, ce qu’on pourrait appeler le « lieu » de la non-manifestation ; comme tel, la couleur noire entendue dans son sens supérieur, lui convient donc réellement. Il faut d’ailleurs remarquer que, par contre, la couleur blanche convient aussi au centre sous un autre rapport, nous voulons dire en tant qu’il est le point de départ d’une « irradiation », assimilée à celle de la lumière ; on pourrait donc dire que le centre est « blanc » extérieurement et par rapport à la manifestation qui procède de lui, tandis qu’il est « noir » intérieurement et en lui-même ; et ce dernier point de vue est naturellement celui des êtres qui, pour une raison telle que celle que nous venons de rappeler, se situent symboliquement dans le centre même. (pages 86-87)

Bruno Pinchard, à l’origine de la source textuelle citée, ajoute : S’il y a un rapport entre le noir et le milieu, c’est que l’essence même des grands mystères se tient dans l’idée qu’arriver au milieu, c’est disparaître à la manifestation.  (45’33’’) À l’invitation de Pascale Lismonde, il convoque le symbole de la croix : Cette inscription [INRI] qui est sur la croix du Christ qui rappelle que Jésus de Nazareth est le roi des Juifs peut être lue en un jeu d’écriture proprement alchimique qui résume tout le propos . Ce sera Igne (par le feu) Natura (la nature) Renovatur (sera renouvelée) Integra (dans son intégralité). (51’02’’)

Michel Pastoureau, plus vague, relate l'enjeu moral sous-jacent au noir : Quand on prend les sociétés primitives, on s’aperçoit que le noir est totalement ambivalent : il y a un bon et un mauvais noir. Le bon noir, dans les périodes anciennes, en Egypte par exemple ou pour les peuples de la Bible, est signe de fertilité, de fécondité. Avec Rome, surtout à l’époque impériale et les débuts du christianisme, on a l’impression que le (…) mauvais noir commence à occuper une large place du terrain symbolique. C’est le noir de la mort, de la faute, du péché, du monde souterrain, plus tard de l’enfer. (11’12’’ + 14’09’’)

État principiel de non-manifestation, visage du centre, le noir est sans conteste une part de la nuit, mais quand on regarde bien, indique l’astrologue Marc Lachieze-Rey, on s’aperçoit que le ciel n’est pas tout à fait noir, puisqu’il y a toutes ces étoiles. Donc, il est noir finalement « entre » les étoiles. Mais un des problèmes quand on regarde avec des jumelles, hé bien [c’est qu’]on s’aperçoit que là où on voyait du noir à l’œil nu, les jumelles nous révèlent des tas d’étoiles. (…) Notre regard reçoit ce qui peut venir de très loin dans l’univers. Et très loin, finalement, il y a presque toujours quelque chose (…) qui nous enverra quelques petits photons qui vont contribuer à une luminosité du ciel. (…)  Indépendamment de toutes ces considérations, malheureusement on s’aperçoit que c’est très rare que le ciel soit vraiment noir, parce qu’[outre la lune] (…) la réflexion des lumières des villes, des phares des voitures sur les nuages et les couches de pollution empêchent l’obscurité d’advenir complètement. (54’24’’) Et ce ne sont pas les trous noirs qui prouveront le contraire : ils relèvent du domaine de la croyance, dit Marc Lachieze-Rey.

* Je trouvais intéressant de signer Bernar comme ce noir et je me disais que le -d gênait. Il ne servait à rien ce -d de toutes façons. Et donc Bernar était plus près du noir que j’utilisais tous les jours. Et c’est comme ça que j’ai signé d’ailleurs Venet Bernar. Je terminais par cette sonalité-là (sic). (19’50’’)

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Le bon plaisir : Pierre Soulages ou la lumière agissante, par Marie-Christine Navarro, avec Michel Ragon, Georges Duby, Michel Lorblanchet, Paul Verdier, Gilles Racot, David Quéré, Pierre Encrevé, Pierrette Bloch, Roger Laville, Dominique Fleury (première diffusion : 05 décembre 1992).

1ère heure : jusqu’à 10’50’’ : balade dans le jardin de la maison, à Sète (1/2) ; de 11’01’’  à 20’55’’ : collaboration musicale (Gilles Racot), bruits environnants (ville, vent), goûts musicaux (rejet du sentiment) ; de 20’59’’ à 25’46’’: titre des toiles, visite de Picabia en 1947, devenir de l’œuvre achevée ; de  25’58’’ à 37’45’’ : conditions d’accrochage à la galerie de France (Paris 4e), accidents de peinture sur la toile, présentisme de l’expérience avec ces toiles qui se construisent par la lumière au moment où on les regarde opposé à la fabrication psychologique déduite du geste pictural, théorie du pair et de l’impair ; de 38’49’’ à 43’50’’ : rapprochement par Georges Duby de la majesté, la robustesse de cette peinture de l’esthétique cistercienne (rigueur et austérité, espace construit mathématiquement, ombre et lumière en rapports changeants constants) ; de 43’50’’ à 51’11’’ : mémoire de Pierre Soulages (enfance, menhirs, désir d’être peintre, l’école des Beaux-Arts fuie, visites au Louvre, peintres préférés) ; outils de l’atelier de la rue Schoelcher (Paris 14e) : lames de grandes dimensions, morceaux de carton ; manières de peindre (parallèlement ou perpendiculairement à la surface) ; de 51’22’’ à 56’38’’ : conversation entre Pierre Soulages et Michel Lorblanchet, préhistorien à Cajarc (département du Lot) au sujet des couleurs de l’art pariétal (j’ai toujours pensé que le noir, c’était la couleur d’origine, d’origine de la peinture), des tracés digitaux (grotte du Pech Merle) : du geste à la forme ; de 56’38’’ à 1h01’00’’ : positions du corps dans le travail, abandon du mouvement figurant pour la recherche d’une présence.

Lucas Cranach dit l'Ancien, Portrait présumé de Magdalena Luther, 1529-1542, Musée du Louvre. (l'une des toiles régulièrement observées dans les années de jeunesse parisiennes de Soulages)
2ème heure : de 1h01’00’’ à 1h06’13’’ : témoignage de Michel Ragon (1/3) : rencontre en 1947 avec Soulages, groupe formé avec Hans Hartung et Gérard Schneider, goût pour la forme littéraire brève (poésie de René Char), critique de Roger Vailland dans la revue Clarté n°43, en 1962 ; de 1h06’25’’ à 1h09’56’’ : récit d’une exposition d’art abstrait français montée après-guerre en Allemagne, connaissance des expositions d’art dégénéré par la revue nazi Signal (découverte de Mondrian) ; de 1h09’57’’ à 1h15’57’’ : description des outils de travail (tenailles), éloge et limites de l’artisanat, retour sur la publication d’un article de Claude Levi-Strauss (primat du sens véhiculé par l’œuvre sur sa forme), différence non-figuration/abstraction ; de 1h16’10’’ à 1h21’02’’ : Michel Ragon (2/3) : vie de l’atelier, exposition au centre Pompidou en 1979 (scénographie), importance de Jean-Michel Atlan (magique et sacré) ; de 1h22’43’’ à 1h41’44’’ : paysage environnant l’abbaye de Conques, description de l’abbatiale (nef, rythme, hauteur, orientation géographique, fenêtres, lumière), séance de travail dans l’atelier du maître verrier : composition et élaboration technique des vitraux ; de 1h41’53’’ à 1h47’14’’ : exposé de Paul Verdier, archéo-astronome : histoire de la construction de l’abbaye de Saint-Sauveur devenue l’abbaye de Sainte-Foy, rencontre de la lumière avec le temps cosmologique ; de 1h47’15’’ à 1h48’35’’ : relation de travail entre Pierre Soulages et le maître verrier ; de 1h48’36’’ à 1h55’42’’ : témoignage de Roger Laville vigneron acquéreur, origine du nom Soulages (« champ exposé au soleil » ou étymologiquement : « soleil agissant ») ; de 1h55’48’’ à 2h09’51’’ : le jardin de Sète (2/2), récit de la visite d’une équipe de tournage (télévision japonaise), indifférence aux prix artistiques, reconnaissance de l’activité d’artiste (expulsion d’un atelier de la rue Galande, Paris 5e), contre l’impôt sur les grandes fortunes, apprentissage (copies d’antique, Fra Angelico, Nicolas Poussin), reconnaissance rapide, emploi du brou de noix.

3ème heure : de 2h09’52’’ à 2h15’42’’ : témoignage de Pierrette Bloch, artiste, et collectionneuse des toiles de Soulages, rencontre des femme et mère du peintre ; de 2h15’43’’ à 2h21’13’’ : à la société sportive du jeu de paume et de raquette rue Lauriston (Paris 16e), origine monastique du jeu, forme du filet, manière de jouer ; de 2h21’14’’ à 2h23’38’’ : commentaire d’un poème de Guillaume IX d’Aquitaine ; de 2h23’03’’ à 2h27’55’’ : témoignage de Pierre Encrevé, linguiste (1/2) : contextualisation des œuvres de Soulages à la fin des années 1950, adresse de la peinture : le seul sens qu’elles ont, c’est d’être là. Il n’y a pas un message caché. De 2h27’57’’ à 2h35’45’’ : différence monochrome/monopigmentation : [les peintures] ont les couleurs de la lumière, problème posé par les dimensions des toiles à la vente, premières gravures ; de 2h35’51’’ à 2h38’30’’ : Pierre Encrevé (2/2) : réalisation du catalogue raisonné ; de 2h38’32’ à 2h44’48’’ : manières de graver : ceux qui poussent et ceux qui arrachent, renoncer en peinture (contre la joliesse), fabriquer ses instruments : j’ai toujours pensé qu’un outil apportait tout à la fois une surface et une forme ; de 2h45’05’’ à 2h47’21’’ : Michel Ragon (3/3) : Pierre Soulages, homme affable et réservé ; de 2h47’22’’ à 2h49’32’’ : formation par Rodez ; de 2h49'33'' à la fin : définitions du noir (28) lues dans le Littré.
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